TUTTI FRUTTI
                            
                            
                                 
                            
                            Chroniques et rendez-vous culturels, éco-gastrosophiques, pour « cueillir le jour » au sens du fameux carpe diem emprunté au poète latin Horace. Parfois même
                            humeuristiques (sic !)
                         
                        
                            Au gré des envies et des propositions des uns et des autres. Publiés le week-end.
                             Animés par Jean-Claude Ribaut et Dominique Painvin. Et depuis le
                            confinement général également par Carole Aurouet, Vianney Huguenot et Timothy Adès.
                        
                        
                        
                        
                            Vianney Huguenot nous offre aujourd'hui
                            Confinement, idée N° 62. Sa "der de der", vraiment ?
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                            Confinement, idée N°62, la der !
                        
                        
                            J'en veux un peu à Macron de nous libérer si tôt, moi qui pensais taper 100 chroniques et faire mes adieux sur un chiffre rond.
                        
                        
                            Et me voilà finissant dans le 62, le Pas-de-Calais, dont la beauté de sa Côte d'Opale devrait à elle seule nous faire aimer la vie.
                        
                        
                            Pas facile de l'aimer quand même.
                        
                        
                        
                        
                            On nous promet le pire demain, de fâcheuses fakes élevées en mode industriel par de fichus faux-culs pour le compte de quelques fachos, les
                            états fauchés décrétant le bouche-à-bouche illégal, le bistrot anormal, l'école publique folie, l'hôpital lubie, les syndicats emmusés, les ouvriers machines, les épiciers
                            terroristes, les libraires fichés, les téléphones sur écoute, les foutaises facturées, la bagatelle bannie, les plages privées, Paris barbelée, l'air conditionné, les
                            virus programmés, on ne rigolera plus, sauf à brandir notre attestation dérogatoire de droit de sourire, une heure par semaine, on ne voyagera plus, on ne se bourrera plus
                            la gueule en terrasse le vendredi à partir de 16h pour fêter le week-end, on ne tartinera plus du saucisson d'Auvergne sur des chips du Périgord, on ne se touchera plus,
                            on ne se mouchera même plus, sauf le dimanche pour dire bonjour à la dame en marbre, perchée près du châtaigner accrédité.
                        
                        
                        
                        
                            J'ai fait un cauchemar mais heureusement il y a Giscard (dites-le sur l'air de « heureusement il y a Findus », vous verrez, c'est très
                            entraînant). Heu-reu-se-ment il y a Giscard, Giiiiiiiscard... Avec sa main aux fesses d'une journaliste allemande (qui vient de porter plainte), le héros de Chamalières
                            revient sur le devant de la scène et avec lui les années 70 et 80, celles qui nourrissent notre indispensable mélancolie.
                        
                     
                    
                        
                        
                        
                            Attachés à cette chronique quelques images, dessins, peintures, photos, montages captés sur les réseaux sociaux pendant la période de
                            confinement. Ils m'ont fait marrer ou m'ont ému ou simplement plu ou interpellé. Je suis désolé pour leurs auteurs, je n'ai pas pris le temps de noter leurs noms, qu'ils
                            veuillent bien m'en excuser.
                        
                     
                
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